Avoue-le.
Tu dis que tu veux vendre.
Mais c’est faux.
Tu veux qu’on te veuille.
Qu’on te cherche.
Qu’on dise “je le veux” avant même que t’aies ouvert la bouche.
Tu veux ce frisson-là.
Ce moment où l’autre projette, fantasme, anticipe.
Ce moment où ta présence suffit.
Et tu le mérites.
Mais ce que tu fais aujourd’hui, ça crée juste de l’intérêt.
Pas de manque.
Pas d’obsession.
Tu expliques.
Tu argumentes.
Tu tries les mots comme on prépare un PowerPoint.
Mais l’autre ne ressent rien.
Parce que t’as oublié l’essentiel :
Le désir ne naît pas d’un pitch.
Il naît d’une tension.
Un espace entre ce qu’on montre, et ce qu’on retient.
Un frisson entre ce qu’on dit,et ce qu’on insinue.
Les sectes, les séries, les discours qui marquent :
Ils ne vendent pas une offre.
Ils vendent un état.
Et quand tu sais créer ça…
Tu n’as plus besoin de “closer”.
Tu deviens un aimant.
Tu deviens ce que l’autre cherche sans savoir l’expliquer.
C’est ça, la vraie influence.
Pas imposée.
Pas expliquée.
Instinctive. Émotionnelle. Animalement magnétique.
Cette semaine,je vais pas t’apprendre à vendre.
Je vais t’apprendre à devenir le manque.
Soo